Aaah la violence... Elle ne cessera probablement jamais de faire parler celle-là! Et il y a de quoi : d’après mes connaissances, elle fut présente à toutes les époques de l’humanité! Mais ce qui va m’intéresser ici, ce n’est pas de savoir si la violence fait partie ou non de la « nature » de l’homme. Les spéculations à ces propos peuvent être amusantes, mais je partirai plutôt de ce constat : cette violence, on voudrait s’en débarrasser idéalement, n’est-ce pas?
Peut-être que je me trompe, mais j’ai l’impression que cette allergie à la violence est de plus en plus forte : autrefois, la guerre pouvait être synonyme de certaines vertus comme le courage et l’honneur. Aujourd’hui, le point de vue a changé et ces associations se dissoudent tranquillement. Si c'est bel et bien le cas, personnellement, je crois que… c’est pour le mieux! Et non, je ne ferai pas une apologie de la violence! En fait, ce dont je souhaite parler ici, c’est plutôt du moyen auquel certaines personnes ont pensé pour se débarrasser de (ou du moins diminuer) la violence : désigner le coupable de son existence. Et dans notre société post-moderne, qui a-t-on longtemps pointé du doigt et pointe-t-on encore souvent aujourd’hui? La télévision, les films et les jeux vidéos, bien sûrs!
Avant d'aborder la question principale, constatons d’abord cela : globalement, la violence a toujours été présente dans la majorité des sociétés ainsi que dans leurs oeuvres d’art, et ce bien avant la télévision et les jeux vidéos. Avec la punition de Prométhée dans les mythes grecs, on était loin des Pokémons! Est-il possible de dire que les œuvres d’aujourd’hui sont plus violentes que celles d’autrefois? Plus précises? C’est certains. Plus nombreuses? Cela ne fait aucun doute. Plus fidèles à la réalité? Oui, beaucoup plus. Mais plus violentes? …En fait, peut-être : cela est difficile à dire. Je ne suis pas un expert en histoire de l’art, mais je sais que plusieurs oeuvres anciennes représentaient des scènes de batailles, des scènes de chasse et de mythes, et quelque chose me dit que ces représentations pouvaient elles aussi être très violentes...
Mais de toute façon, la question au centre du discours de ceux qui condamnent la violence dans les œuvres médiatiques est la suivante : peut-on diminuer la violence réelle dans une société en diminuant la violence fictive qui y circule? Leur réponse? "Oui, évidement, et c’est pour cela qu’on doit agir et mettre fin à cet élan de violence médiatique!" La mienne? Je crois que vous vous en doutez! Je choisis de l'introduire avec cette remarque : les « médias », ce sont des outils de « médiation »! Et oui, qui l'eût cru? Lorsque je lis ou j’entends ce genre de discours qui critique la présence de la violence dans les oeuvres de fiction et qui l'accuse de causer de la violence réelle, j’ai l’impression de faire face à des enfants qui ont vu un petit lapin se faire dévorer par un gros méchant loup dans une montagne à travers des jumelles et, qu’après avoir pleuré, ils maudissent les jumelles!
Il est maintenant devenu naturel pour plusieurs de penser que la contemplation d’œuvres violentes (ou la participation, dans le cas des jeux vidéos) doit bel et bien rendre les sujets un peu plus violents à quelque part. De un, on se l’est assez fait répéter (c'est souvent cela qui détermine ce que l'on pense dans une époque donnée), et de deux, si on voit un comportement, on doit bien être tenté de le reproduire à quelque part, non? Ou s’il ne s’agit pas de le reproduire, il doit au moins affecter un peu notre attitude, non? …Non? … Non, pas nécessairement. Il s’agit là d’un préjugé populaire dont les fondements ne sont pas tant solides en fait, bien qu'il nous apparaisse aujourd'hui "évidents".
Initialement, ce préjugé provient probablement d’individus qui cherchaient un coupable à l’existence de la violence (question d’incarner une quête noble!) mais qui se sont contentés d’une réponse assez facile. Ils auraient dû sortir un peu plus de chez eux : n'importe qui possédant des relations sociales le moindrement diversifiées et un bon sens de l’observation peut constater que les êtres les plus doux peuvent très bien apprécier et visionner régulièrement les oeuvres les plus violentes (telles les films de Tarantino) et que les êtres les plus agressifs peuvent très bien être à peine en contacte avec celles-ci. Vous croyez vraiment que les quartiers les plus violents sont ainsi parce que les cinémas ont présenté trop souvent « Die Hard » et que les jeux comme « Grand Thieft Auto » se vendent bien? En fait, lorsqu’il est question de violence dans les bidonvilles par exemple, il est bien plus probable que peu de personnes aient été en contacte avec ces oeuvres médiatiques... La violence "réelle" est très, TRÈS principalement une question de contexte d’éducation, d’habitudes culturelles et de relations humaines : non pas une question de création ou de contemplation d’œuvres d'art! Est-ce si difficile à voir?
Non, pas vraiment. Et pourtant, ça n’a pas empêché ce préjugé de gagner beaucoup en popularité! Il faut dire qu’il est plutôt facile pour une mère ou pour un père d’accuser les émissions violentes et les consoles de jeu dès que leur enfant démontre un minimum d’agressivité... plutôt que d’accuser leur attitude lors des moments où ils se fâchent violemment après leur mari, leur femme, ou leur enfant justement! Est-ce si étrange de penser que si certaines personnes « pognent les nerfs » d’un rien dans l’entourage d’un enfant, cela contribue plus au développement de son agressivité que les médias qu’il consomme? Dans le sens d’énormément plus? Et qu’en est-il des contactes sociaux de ces enfants? Bah, mieux vaut accuser les Tortues Ninjas à la télévision et le dernier opus de la série Devil May Cry sur Playstation 3 : c’est tellement plus « logique »! Après tout, qu’est-ce qu’une petite engueulade familiale à côté de ces démons qui se battent et se tuent sans arrêt? Dans nos moments d’engueulades au moins, il n’y a pas de sang ni de gros fusils!
Et le pire dans tout cela, c’est que si nous avions vraiment à formuler une hypothèse concernant l’existence d’un lien important entre la consommation d’images violentes et les comportements violents dans la société, nous serions bien plus légitimés de postuler l’inverse de ce préjugé! En effet, il serait bien plus cohérent d’avancer que plus la violence est représentée "en détail" dans les oeuvres de fiction (aujourd'hui) et que plus ces oeuvres sont accessibles, moins elle est exécutée dans le monde réel en tant que solution pour régler des conflits. Vous avez un conflit important avec quelqu’un? Vous ne le provoquerez pas en duel : vous le poursuivrez en cours. Vous êtes un membre sérieux d’un parti politique qui s’oppose à un autre? Ou d’un syndicat qui s’oppose à leurs patrons? Vous ne ferez pas d’actes de destruction et de violence : vous vous attaquerez simplement à la réputation de l’autre. Vous venez d’apercevoir un individu tenter de voler votre boutique? Vous ne lui couperez pas la main : vous ne ferez qu’exprimer votre mécontentement à différents degrés ou, dans le pire des cas, vous appellerez la police... qui ne lui infligera pas la moindre punition physique.
Vous savez ce que ça donne quelqu’un qui croit réellement que moins il y a de violence dans les médias, plus il s’agit d’un meilleur exemple pour les enfants? Ça donne ça :
*Brrrrrrr!* Et vous savez ce que j’ai le goût de faire quand je vois ça? Ouvrir mon Playstation 2 et aller tuer quelques démons dans un Devil May Cry!
Peut-être que je me trompe, mais j’ai l’impression que cette allergie à la violence est de plus en plus forte : autrefois, la guerre pouvait être synonyme de certaines vertus comme le courage et l’honneur. Aujourd’hui, le point de vue a changé et ces associations se dissoudent tranquillement. Si c'est bel et bien le cas, personnellement, je crois que… c’est pour le mieux! Et non, je ne ferai pas une apologie de la violence! En fait, ce dont je souhaite parler ici, c’est plutôt du moyen auquel certaines personnes ont pensé pour se débarrasser de (ou du moins diminuer) la violence : désigner le coupable de son existence. Et dans notre société post-moderne, qui a-t-on longtemps pointé du doigt et pointe-t-on encore souvent aujourd’hui? La télévision, les films et les jeux vidéos, bien sûrs!
Avant d'aborder la question principale, constatons d’abord cela : globalement, la violence a toujours été présente dans la majorité des sociétés ainsi que dans leurs oeuvres d’art, et ce bien avant la télévision et les jeux vidéos. Avec la punition de Prométhée dans les mythes grecs, on était loin des Pokémons! Est-il possible de dire que les œuvres d’aujourd’hui sont plus violentes que celles d’autrefois? Plus précises? C’est certains. Plus nombreuses? Cela ne fait aucun doute. Plus fidèles à la réalité? Oui, beaucoup plus. Mais plus violentes? …En fait, peut-être : cela est difficile à dire. Je ne suis pas un expert en histoire de l’art, mais je sais que plusieurs oeuvres anciennes représentaient des scènes de batailles, des scènes de chasse et de mythes, et quelque chose me dit que ces représentations pouvaient elles aussi être très violentes...
Mais de toute façon, la question au centre du discours de ceux qui condamnent la violence dans les œuvres médiatiques est la suivante : peut-on diminuer la violence réelle dans une société en diminuant la violence fictive qui y circule? Leur réponse? "Oui, évidement, et c’est pour cela qu’on doit agir et mettre fin à cet élan de violence médiatique!" La mienne? Je crois que vous vous en doutez! Je choisis de l'introduire avec cette remarque : les « médias », ce sont des outils de « médiation »! Et oui, qui l'eût cru? Lorsque je lis ou j’entends ce genre de discours qui critique la présence de la violence dans les oeuvres de fiction et qui l'accuse de causer de la violence réelle, j’ai l’impression de faire face à des enfants qui ont vu un petit lapin se faire dévorer par un gros méchant loup dans une montagne à travers des jumelles et, qu’après avoir pleuré, ils maudissent les jumelles!
Il est maintenant devenu naturel pour plusieurs de penser que la contemplation d’œuvres violentes (ou la participation, dans le cas des jeux vidéos) doit bel et bien rendre les sujets un peu plus violents à quelque part. De un, on se l’est assez fait répéter (c'est souvent cela qui détermine ce que l'on pense dans une époque donnée), et de deux, si on voit un comportement, on doit bien être tenté de le reproduire à quelque part, non? Ou s’il ne s’agit pas de le reproduire, il doit au moins affecter un peu notre attitude, non? …Non? … Non, pas nécessairement. Il s’agit là d’un préjugé populaire dont les fondements ne sont pas tant solides en fait, bien qu'il nous apparaisse aujourd'hui "évidents".
Initialement, ce préjugé provient probablement d’individus qui cherchaient un coupable à l’existence de la violence (question d’incarner une quête noble!) mais qui se sont contentés d’une réponse assez facile. Ils auraient dû sortir un peu plus de chez eux : n'importe qui possédant des relations sociales le moindrement diversifiées et un bon sens de l’observation peut constater que les êtres les plus doux peuvent très bien apprécier et visionner régulièrement les oeuvres les plus violentes (telles les films de Tarantino) et que les êtres les plus agressifs peuvent très bien être à peine en contacte avec celles-ci. Vous croyez vraiment que les quartiers les plus violents sont ainsi parce que les cinémas ont présenté trop souvent « Die Hard » et que les jeux comme « Grand Thieft Auto » se vendent bien? En fait, lorsqu’il est question de violence dans les bidonvilles par exemple, il est bien plus probable que peu de personnes aient été en contacte avec ces oeuvres médiatiques... La violence "réelle" est très, TRÈS principalement une question de contexte d’éducation, d’habitudes culturelles et de relations humaines : non pas une question de création ou de contemplation d’œuvres d'art! Est-ce si difficile à voir?
Non, pas vraiment. Et pourtant, ça n’a pas empêché ce préjugé de gagner beaucoup en popularité! Il faut dire qu’il est plutôt facile pour une mère ou pour un père d’accuser les émissions violentes et les consoles de jeu dès que leur enfant démontre un minimum d’agressivité... plutôt que d’accuser leur attitude lors des moments où ils se fâchent violemment après leur mari, leur femme, ou leur enfant justement! Est-ce si étrange de penser que si certaines personnes « pognent les nerfs » d’un rien dans l’entourage d’un enfant, cela contribue plus au développement de son agressivité que les médias qu’il consomme? Dans le sens d’énormément plus? Et qu’en est-il des contactes sociaux de ces enfants? Bah, mieux vaut accuser les Tortues Ninjas à la télévision et le dernier opus de la série Devil May Cry sur Playstation 3 : c’est tellement plus « logique »! Après tout, qu’est-ce qu’une petite engueulade familiale à côté de ces démons qui se battent et se tuent sans arrêt? Dans nos moments d’engueulades au moins, il n’y a pas de sang ni de gros fusils!
Et le pire dans tout cela, c’est que si nous avions vraiment à formuler une hypothèse concernant l’existence d’un lien important entre la consommation d’images violentes et les comportements violents dans la société, nous serions bien plus légitimés de postuler l’inverse de ce préjugé! En effet, il serait bien plus cohérent d’avancer que plus la violence est représentée "en détail" dans les oeuvres de fiction (aujourd'hui) et que plus ces oeuvres sont accessibles, moins elle est exécutée dans le monde réel en tant que solution pour régler des conflits. Vous avez un conflit important avec quelqu’un? Vous ne le provoquerez pas en duel : vous le poursuivrez en cours. Vous êtes un membre sérieux d’un parti politique qui s’oppose à un autre? Ou d’un syndicat qui s’oppose à leurs patrons? Vous ne ferez pas d’actes de destruction et de violence : vous vous attaquerez simplement à la réputation de l’autre. Vous venez d’apercevoir un individu tenter de voler votre boutique? Vous ne lui couperez pas la main : vous ne ferez qu’exprimer votre mécontentement à différents degrés ou, dans le pire des cas, vous appellerez la police... qui ne lui infligera pas la moindre punition physique.
Vous savez ce que ça donne quelqu’un qui croit réellement que moins il y a de violence dans les médias, plus il s’agit d’un meilleur exemple pour les enfants? Ça donne ça :
*Brrrrrrr!* Et vous savez ce que j’ai le goût de faire quand je vois ça? Ouvrir mon Playstation 2 et aller tuer quelques démons dans un Devil May Cry!
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Alala! Cher Alex, tu as enfin une tribune pour exprimer tes multiples révoltes contre les sacrés préjugés de la société. Concernant la violence, ça tombe bien, car je mène présentement une grosse réflexion sur le sujet (tu sais mon sujet de mémoire est sur la prévention de la violence...). J'ai d'ailleurs eu une grosse conversation avec mon copain dernièrement après qu'il ait fait jouer mon petit cousin à un de ces jeux vidéo hyper réaliste où il faut tuer des "méchants" zombis dans un sous-sol avec une lampe de poche. Bref le jeu est standard, l'axe du mal qui s'attaque à un gentil héro, pas d'humanité ni de dignité humaine en jeu (sauf celle du personnage principal, la dignité "zombienne" ça vaut pas tellement de la crotte...). Et mon petit cousin, de manière complètement imprévue, s'est mis à s'embaler, à gueuler des trucs vraiment hard, à s'énerver vraiment... Au point que mon copain, qui joue régulièrement à ce genre de jeu s'est sentit un peu mal et a trouvé un prétexte pour reprendre l'ordinateur. Que doit-on en conclure? Est-ce que mon cousin est un exemple d'enfant devenu violent lorsque mis en face d'un jeu violent? Est-ce que nous avons tous mal interprété ses réactions et qu'il ne s'agissait que d'une violence figurée, qui ne se répercutera jamais dans sa vie? Difficile d'arriver à une conclusion dans un sujet aussi peu objectif. Mais, ça te surprendra, je suis plutôt d'accord avec ce que tu avances dans ton "article". C'est-à-dire que selon moi le jeux en tant que tel n'est pas le problème. Le problème c'est l'encadrement familial, c'est l'éducation que le jeune reçoit et même peut-être certains traits de caractère qui font en sorte qu'un enfant sera plus violent qu'un autre. Tu vois, mon petit cousin, lui, n'a certainement pas reçu une éducation familiale adéquate, et il a probablement une sensibilité plus grande à la violence réelle, comme virtuelle. Attention, ici je ne dis pas que tous ceux qui ont été élevés dans des cadres disfonctionnels seront sensibles à la violence ou violents, il n'y a pas de déduction logique à faire là-dedans, parce qu'il y a beaucoup trop de variables en jeu. Mais je crois que lorsqu'il y a un manque d'encadrement, et que l'enfant "vit" pour ainsi dire à travers des jeux vidéo violents, il est formé par ceux-ci.
Sur un autre plan, je suis un peu toujours insatisfaite des recours à l'histoire, car comme tu le sais bien, ce n'est pas parce qu'il y a toujours eu de la violence qu'elle ne doit pas être dénoncée aujourd'hui. Ce n'est pas parce que dans l'antiquité c'était de bon goût de peindre fièrement des scènes où on réduisait en esclavage des peuple soumis et qu'on violait les femmes qu'il est normal de le faire, ou anormal de le dénoncer aujourd'hui. Dire qu'il y en a davantage, je suis d'accord avec toi, c'est probablement faux. Mais dire qu'il y en a trop, ça oui, je suis d'accord. Je ne suis pas contre les jeux vidéos ni la violence, les démons, etc. Mais je crois qu'il y a des limites... Est-ce que tu voudrais jouer à un jeux où tu dois violer 40 vierges pour entrer au paradis? Vas-tu me répondre que ce genre de jeu peut servir d'exutoire à certains violeur potentiel, un exutoire qui évidera probablement qu'ils passent à l'acte? Hum... Me semble qu'à un certain moment on doit mettre ses limites, même si ça ne fait concrètement de mal à personne. Enfin.. il y aurait beaucoup à dire là-dessus. Mais pour dire.. ton jeux de tuage de démons c'est un peu facile à défendre, mais j'aimerais bien t'entendre sur des jeux réellement violents, ceux que l'on vise réellement lorsque l'on parle de violence dans les jeux vidéo, car il me semble que tu reprends le discours en le travestissant un peu : lorsqu'on parle de jeux violent on ne parle peut-être pas simplement d'une version édulcorée d'un film fantastique... Et peut-être qu'il faut considérer un autre contexte que celui d'un jeune homme/femme élevé dans une famille unie et aimante.
On s'en reparle, autour d'un nachos ;)
Héhé, ça c'est du commentaire Hip!
Ah les zombis, on les aime : c'est vrai qu'ils incarnent le mal absolu et qu'on ne peut pas avoir le moindre remord en les tuant! Mais pour ce qui est de ton cousin, je crois qu'il s'est fâché parce qu'il avait de la difficulté dans le jeu, et qu'il se serait fâché même s'il avait eu de la difficulté à passer un niveau dans un jeu comme Super Mario Bros (qui possède un univers coloré et tout joyeux) ou un parcours difficile dans un jeu de course! Peut-être sera-t-il fâché aussi un jour devant un problème de mathématique? Je crois qu'accuser les fusils et les zombies est une erreur parcequ'on mixte naturellement deux choses très différentes, et que cette association est justement causée par le préjugé dont je parle dans l'article. Je te suggère d'y penser pour ta maîtrise!
Et c'est quoi cette histoire de me faire dire des choses que je n'ai pas dites pour ensuite réfuter mes non-paroles? ;) Je n'ai même pas le moindrement insinué que la présence de la violence dans l'histoire ou dans l'antiquité justifie celle d'aujourd'hui, et encore moins qu'on ne devrait pas la dénoncer ni essayer de s'en débarasser! Au contraire, l'idée était plutôt d'effacer les pistes à mon avis erronés, question qu'on se dirige davantage vers les bonnes...
Mais hé, comme tu dis, on s'en reparle autour d'un nachos! ;) Oh et pour ton idée du jeu avec les 40 vierges, tu devrais en parler à Ubisoft : tu pourrais te faire un bon profit! :P